Cocorico ! Les français restent fidèles à leur réputation "baguette et petit ballon de comptoir" ! En effet, nous sommes bel et bien les premiers consommateurs de vin au monde, ce qui représente 60% de notre consommation d'alcool...! Mais voilà, sa production n'est pas aussi propre qu'on pourrait le penser : cultures intensives utilisant pesticides et produits de synthèse, additifs chimiques pour accélérer et faciliter l'évolution naturelle du breuvage, pour accentuer sa couleur ou améliorer sa conservation, etc.

Depuis quelques années, le développement de l'intérêt pour l'agriculture biologique n'échappe pas au secteur viticole : les vins "bio" apparaissent de plus en plus. Mais que cache cette appellation ? Un vin est bio lorsque le raisin est issu de l'agriculture biologique (sans engrais chimique, sans pesticides, sans herbicides, sans compléments, soumis à des contrôles réguliers, ...).

Certes, bio n'est pas forcément synonyme de bon, car la qualité du vin est avant tout liée au cépage et au savoir-faire du vigneron. Mais, finalement, il me semble que c'est la cas pour tous les autres vins, avec la garantie des produits chimiques en moins !

Etre zen au volant, c'est pas gagné ! Depuis que j'habite à Paris (autant dire quelques mois), j'ai bien failli me faire renverser par une bonne dizaine de conducteurs énervés ou pressés. (Je ne pourrai pas m'empécher d'employer cette expression clichée et pourtant si fameuse à nous autres provinciaux : "Ah, ces parisiens...").
Mais Paris n'est évidemment pas une exception... De nombreuses villes sont polluées par des conducteurs qui adoptent une conduite agressive et donc plus gourmande en carburant (jusqu'à 40 % de consommation en plus !).
Depuis plusieurs années, un nouveau style de conduite s'est développé, qui permet de solliciter de manière plus modérée les différentes organes du véhicule : c'est "l'eco-conduite". 

L'éco-conduite a de nombreux avantages : réduire la consommation de carburant, réduire les émissions polluantes, diminuer les risques d'accident et maitriser les couts d'utilisation du véhicule.
Economies d'argent, un geste pour l'environnement... Ca vaut peut-être le coup d'y regarder à deux fois ?

Quelques conseils pour devenir un "eco-conducteur" :

• Préférer une conduite souple et sans à coup : une conduite agressive en ville augmente la consommation de carburant de 40 %. Penser à démarrer en douceur et passer sans attendre le rapport supérieur. Anticiper les ralentissements en utilisant le frein moteur plutôt que la pédale de frein.
• Penser à éviter de pousser les vitesses. On peut économiser ainsi jusqu'à 20 % de carburant.
• Essayer de diminuer la vitesse de 10 km/h sur autoroute. En plus d'une sécurité renforcée, on peut économiser entre  3 et 5 litres de carburant sur un trajet de 500 km.
• Limiter les petits trajets urbains. Préférer les transports en commun quand on peut ou y aller à vélo ou à pied.
• Entretenir le véhicule. Un filtre à air encrassé ou rouler sous gonflé consomme 3% de plus et un moteur mal entretenu, encore plus. Un véhicule mal entretenu peut entraîner une surconsommation de carburant allant jusqu'à 25 %.
• Penser à la pression des pneus : un pneu sous gonflé, c'est du carburant en plus et une tenue de route moins bonne.
• Ne pas abuser de la climatisation. C'est jusqu'à 4 € d'économisés par 100 km. La surconsommation
  de carburant des véhicules due à la climatisation peut atteindre 6 % sur route et 20 % en ville. C'est également 15% de CO2 rejetés en moins sur 100 km.
• Ne pas oublier d'enlever la galerie : même à vide, elle occasionne une surconsommation de 10 à 15%.
• Penser à couper le moteur lors d'un arrêt prolongé. Arrêter puis redémarrer le véhicule permet de consommer moins de carburant que de laisser tourner le moteur au ralenti plus de 20 secondes.

Source : ADEME